Audrey, apprentie Chargé d’études qualitatives chez SENZO, nous livre son vécu de sa première année de formation.

Qu’as-tu découvert du métier de Chargé d’études qualitatives ?

Audrey : Tout d’abord, j’ai découvert que, contrairement à ce que l’on me disait depuis ma licence 1 de sociologie, les méthodes qualitatives peuvent se suffire à elles-mêmes pour mener à bien des enquêtes. En effet, ces dernières débouchent sur des résultats notables sans même les compléter par des analyses quantitatives, statistiques. Bien sûr, les enquêtes qualitatives et quantitatives peuvent être complémentaires mais il n’est pas toujours nécessaire d’allier les deux. J’ai également découvert qu’un.e Chargé.e d’études qualitatives devait avoir un grand panel de compétences, hors enquête, terrain, analyse, comme le recrutement qui nécessite une véritable formation.

Par ailleurs, j’ai rapidement remarqué que le temps sur le terrain était relativement réduit comparé au temps d’analyse et de rédaction. J’ai alors rapidement réalisé que le terrain ne représentait pas plus d’un quart du temps dédié à l’étude. Cette année, j’ai également découvert les focus groups, que je n’avais encore jamais expérimentés. Bien que je n’aie pas animé de focus group cette année chez SENZO, j’ai pu assister à certains d’entre eux et cela m’a permis de percevoir les intérêts et objectifs de ce type de terrain, ayant dans le passé d’ores et déjà effectué des entretiens individuels et des observations flottantes ou participantes.

Qu’est-ce qui t’as éventuellement surpris ?

Audrey : Avant de débuter mon année d’alternance, j’avais conscience que le métier de chargé d’études qualitatives était un métier très vaste, incluant des tâches multiples, mais je n’avais pas conscience d’une aussi grande variété de missions auxquelles pouvait toucher cette profession, bien que j’eusse en tête que les études qualitatives pouvaient toucher l’ensemble des domaines de la vie sociale.

De plus, j’ai été surprise par le nombre d’études effectuées en simultané et la capacité d’un.e Chargé.e d’études qualitatives à passer d’une étude à une autre sur la même journée, voire demi-journée, de faire des va-et-vient d’une étude à l’autre sans pour autant être déboussolé, et cela malgré le fait que les études en question puissent grandement différer les unes des autres. Par exemple, il est tout à fait concevable de travailler sur une étude liée à l’édition puis de poursuivre en effectuant des entretiens portant sur une étude liée au sport sur la même matinée. Ce passage d’une étude à une autre me semblait très complexe à gérer au début et j’estime que cela nécessite une grande concentration et beaucoup de rigueur.

Quelles qualités penses-tu qu’il faut avoir pour être Chargé.e d’études qualitatives ?

Audrey : Pour être Chargé.e d’études qualitatives, j’estime, du moins au vu de cette première année en entreprise, qu’il est nécessaire d’être extrêmement attentif et minutieux. En d’autres termes, il convient d’avoir le souci du détail car le moindre détail compte lorsque l’on effectue des entretiens, des focus groups ou simplement des observations. Il est également nécessaire, comme en sociologie, de se défaire de toutes les prénotions, de nos jugements, de nos propres expériences afin de comprendre au mieux nos enquêtés. En effet, certains propos, bien qu’ils puissent nous paraître surprenants, inattendus voire superflus, futiles à première vue, peuvent se révéler être des propos riches de sens lorsque nous les analysons et les comparons aux propos d’autres enquêtés d’une même étude et en faisant des liens entre les différents entretiens. Il est donc nécessaire de rester ouvert et de rester au plus près des propos de nos enquêtés pour ne pas biaiser les résultats.

A qui conseillerais-tu de faire ce métier, pourquoi ?

Audrey : Je conseillerais de faire ce métier à des personnes très consciencieuses et rigoureuses car ces qualités sont primordiales, autant pour mener à bien les missions qui nous sont confiées que pour s’épanouir dans cette profession. En effet, j’estime qu’un manque de rigueur peut aussi bien faire échouer un.e Chargé.e d’études qualitatives dans ses missions que le mettre dans des situations de malaise. Il faut également être très prévenant, ponctuel, organisé et flexible, afin de mener à bien ses missions, notamment car il est nécessaire de s’adapter à ses enquêtés autant que possible. Par ailleurs, ce métier touchant directement à l’humain, un.e Chargé.e d’études qualitatives se doit d’être diplomate et à l’écoute, en gardant une grande souplesse à l’égard des individus qu’il interroge. En effet, certains enquêtés sont parfois contraints en termes de temps, peuvent parfois refuser de répondre à telle ou telle question ou ne sont tout simplement pas à même de le faire pour diverses raisons. Ainsi, il est nécessaire d’être flexible au maximum et de mettre en confiance la personne que nous avons devant nous.

Il faut également être très ouvert d’esprit pour exercer ce métier. En effet, pour comprendre les comportements et les opinions des individus, il est nécessaire d’être à la fois curieux, tolérant et compréhensif, sans quoi il n’est pas possible de faire le lien entre ces derniers et les clients. Un.e Chargé.e d’études qualitatives se doit donc de manifester de l’intérêt pour tous types d’études, de sujets, aussi éloignés qu’ils soient de son propre vécu, de ses propres expériences.

Qu’as-tu pensé de ton apprentissage chez SENZO ?

Audrey : Mon année d’apprentissage chez SENZO constitue pour moi une première expérience dans les études qualitatives, qui m’a beaucoup enrichie, aussi bien humainement que professionnellement. En effet, durant cette année, j’ai beaucoup appris, notamment en ce qui concerne les techniques d’enquêtes, les analyses et les diverses missions qui m’ont été confiées, mais également des tâches comme le recrutement, l’archivage que je n’avais jamais expérimenté auparavant. J’ai également eu beaucoup d’intérêt pour la rédaction d’articles pour le blog de l’entreprise, qui portaient sur des sujets divers et variés que j’ai pour certains eu l’opportunité de choisir. Par ailleurs, le positionnement sociomarketing, spécifique à SENZO m’a permis de concrétiser mes acquis en sociologie, de les allier au marketing et d’en faire usage dans le monde professionnel tout en les adaptant au contexte actuel. De plus, la diversité des études auxquelles j’ai pu participer m’a permis d’ouvrir davantage mon esprit, puisque les sujets étaient plus ou moins éloignés de moi. J’ai pu découvrir des domaines qui m’étaient étrangers et échanger avec des personnes de milieux très différents, ce qui m’a beaucoup enrichie. De nature sociable, cette année m’aura tout de même permis de m’ouvrir davantage à autrui, notamment dans le cadre d’entretiens durant lesquels je me trouvais face (en présentiel ou à distance) à des inconnus que je devais mettre en confiance tout en mettant en place un climat professionnel, afin que je sois prise au sérieux malgré mon jeune âge.

Par ailleurs, cet apprentissage m’aura permis de prendre conscience des réalités du monde des études et plus largement du monde professionnel qui était presqu’inconnu pour moi. J’ai donc pris conscience de certaines embûches du monde professionnel auxquelles je n’avais jamais été confrontée auparavant. J’ai également acquis une conscience professionnelle et un certain professionnalisme, bien qu’étant dans le monde professionnel depuis moins d’un an. Le fait d’allier études (universitaires) et travail m’a permis d’apprendre à mieux gérer mon temps et m’a fait prendre conscience de l’importance de la santé physique et mentale pour mener à bien sa vie professionnelle et personnelle sans que l’une ou l’autre n’entache la seconde.

D’autre part, bien que cela était d’ores et déjà un critère lors de ma recherche d’alternance, j’ai d’autant plus noté l’importance de travailler avec des personnes partageant ses valeurs humaines. En effet, j’ai pris plaisir à travailler avec l’équipe de SENZO durant cette année en partie du fait de leurs valeurs qui sont, à mes yeux, le sens de l’accueil, le respect, la considération, l’écoute et la bienveillance.

Pour conclure, mon expérience chez SENZO aura conforté mon intérêt pour le domaine des études qualitatives bien que je sois certainement encore loin d’avoir expérimenté tous les pans du métier.

 

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