En société, comme le veut la coutume, on nous demande souvent, « tu fais quoi dans la vie ? »
Et là, d’abord on réagit : [blanc], euh, alors…
Plusieurs réponses possibles, selon le profil de la personne et l’humeur du jour :

(tout public) Comme des sondages politiques, mais en petit nombre, avec des questions ouvertes sous forme de discussion (donc pas des sondages) et pas politiques…
(fun) Des enquêtes, on interroge les gens, on étudie les comportements un peu comme les policiers ou les journalistes mais sans parti-pris…
(scientifique) Des études qualitatives, ça veut dire qu’on cherche à comprendre et qu’on ne mesure pas un phénomène de manière quantitative…
(grand consommateur) On organise des réunions de consommateurs, tu connais ?
(universitaire) De la sociologie, du marketing, de la psychologie sociale, des sciences humaines quoi !

Puis, on vous demande en général : « ça a l’air super, mais vous faites ça pour vous (faire plaisir) ou qui demande ça ? »
Réponse facile : des Grands comptes, Institutions, Ministères et un peu pour notre propre compte aussi…

Et enfin, arrive la question qui tue : « mais pour quoi faire ? »
Là, on hésite fortement, en fonction de l’ambiance, du moment…
Soit on s’embarque dans une grande discussion passionnée sur l’intérêt de nos clients et de nos études qui dure pas moins d’1 heure (au risque de saouler),
Soit on coupe court et on dit “pour prendre des décisions sur des projets»,
Soit on passe la main : “et toi, tu fais quoi ?”

Voilà, on peut dire que grâce à notre métier de chargé d’études qualitatives socio-marketing, on peut occuper sans problème les soirées.