La tendance “anti-gaspi” est apparue il y a quelques années et s’ancre plus profondément et durablement dans la société d’année en année. On observe en effet une sensibilité accrue de la population aux problèmes environnementaux. A titre d’illustration, le “Baromètre de l’économie positive et durable” réalisé par YouGov en 2019, a révélé que 70% des Français se considéraient comme éco-responsables. 

L’upcycling

tendance "anti-gaspi"

Si l’on s’intéresse aux tendances anti-gaspi, on ne peut passer à côté de l’upcycling, aussi appelé « super recyclage », qui diffère du recyclage standard. 

Ce terme est apparu au milieu des années 90 et signifie littéralement « recyclage par le haut ».

Il a pour objectif de transformer les produits destinés à être jetés en produits de valeur supérieure. De plus, l’usage du produit une fois recyclé différera de son usage premier, à la différence du recyclage traditionnel. 

Certaines entreprises, y compris des grandes marques de luxe, ont passé le cap et c’est notamment le cas d’Hermès. La marque a en effet lancé une collection composée d’accessoires et d’objets décoratifs fabriqués à partir des rebus issus de ses propres ateliers de création.

De plus en plus d’entreprises, comme Zeit vont dans ce sens, en fabriquant leurs vêtements à partir de 80% de tissu issu de chutes de grandes maisons de coutures.

La place du vintage

tendance "anti-gaspi"

Lorsque l’on parle de tendance “anti-gaspi”, on ne peut s’empêcher de penser au vintage

En France, nous consommons 60 % de vêtements de plus qu’il y a quinze ans, et nous les conservons moitié moins longtemps, selon l’Ademe, l’agence de la transition écologique. La « fast fashion » est donc une source de gaspillage considérable.  

Toutefois, le vintage est de plus en plus tendance. En effet, selon une étude de l’Institut français de la mode (IFM) et de la Fédération de la vente à distance (Fevad), près de deux Français sur cinq ont acheté des pièces de seconde main en 2019. 

Le marché de la seconde main progresse d’année en année et est alors estimé aujourd’hui à 1 milliard d’euros par an. 

Si l’on s’intéresse de plus près à cette tendance, on note que les articles les plus revendus sont les vêtements (à 36 %), puis la maroquinerie (à 21 %) et enfin les chaussures (à 16 %).

 

La lutte contre le gaspillage alimentaire

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La France est aujourd’hui le pays européen leader dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Elle a d’ailleurs signé un Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire en 2013, qui prévoit la réduction du gaspillage alimentaire de 50% d’ici 2025.

Comme le montre une étude menée par Oney et OpinonWay sur la consommation raisonnée, le gaspillage alimentaire constitue la première préoccupation de 68% des Français.

Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, l’ADEME a rédigé  une petite liste de gestes simples à destination du grand public, comme cuisiner les restes ou encore doser correctement les quantités avant de se mettre aux fourneaux : Stop au gâchis.

 

 

 

 

L’« anti-gaspi » est donc devenu plus qu’une mode, c’est aujourd’hui une véritable tendance ancrée dans la mentalité des Francais ; elle s’inscrit de plus en plus à l’échelle individuel mais également à l’échelle des entreprises et des nations. 

Chacun à son échelle est donc à même de prendre quelques initiatives pour pallier au gaspillage. Chez SENZO, nous avons par exemple fait le choix récemment d’opter pour une éponge réutilisable pour éviter d’en changer régulièrement.

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